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1987
Mai – juillet : Anvers, travail avec le peintre et sculpteur Paolo Gasparotto sur les décors du spectacle « Heur ». Ce spectacle présenté dans les docks est sa première collaboration à un travail collectif et pluridisciplinaire.
Septembre : premier »vrai » atelier. Premières peintures (acryliques, craie, pigments) et sculptures (assemblages)
1988
18/04/1988 : À l’occasion d’un défilé de mode, investigation d’un étage de l’ancienne usine “La Linière’”, quai St-Léonard à Liège. Sculpture en bois et première performance picturale.
23/11 au 04/12 : Première exposition personnelle aux Ateliers Kunst und Bühne à Eupen. Peintures basées sur la recherche en autodidacte de maîtriser le gestuel sur des fonds qui privilégient la matière. Grande sculpture totémique dans la cour.
1989
23/01 au 26/06 : Voyage au Sénégal. Rencontre frontale avec la pauvreté d’une population et la spiritualité mouride. Incubation d’une conception animiste qui attribue une âme et une mémoire aux objets. Peint au retour une grande série de petites peintures sur papier marouflé.
10/07 au 30/08 : Participation au Festival Holder- de Polder à Sint-Isidorushoeve. Dans cette réserve naturelle, aménage la berge d’un étang au moyen de pierres et une figure totémique en bois et sculptures en osmose avec le lieu.
Juin : Cofondateur du »Parti pris pour la couleur » qui aux élections communales est inscrit sur la liste du parti écolo. Réalise pendant cette campagne de nombreuses performances picturales sur les panneaux d’affichage dans le centre de Liège.
07/10 au 29/10 : Exposition collective “Europa 89” au Zentrum à Eupen. Expose une peinture monumentale (700 x 360 cm). Exposition dans la cour de deux installations qui soulèvent une petite polémique.
Lauréat du Concours National de Peinture et de Sculpture organisé par la Ligue des Droits de l’Homme sur le thème “Liberté, Fraternité, Égalité et caetera…” Réalise trois installations en utilisant des matériaux récupérés dans le patrimoine industriel liégeois (catalogue).
Exposition itinérante
- octobre 1989 : Hôtel de Ville et la Louve, Grand-Place, Bruxelles
- novembre 1989 : Hôtel Bocholtz, Liège
- janvier 1990 : Carolllywood, Charleroi
- février 1990 : Kinépolis, Bruxelles
1990
03/02 au 22/02 : Avec le sculpteur Marc Alexandre, investigation du “Marc Antoine” à Liège. Dans cette vaste cour aménagée en salle de fête, l’œuvre centrale est une sorte d’embarcation mystérieuse, faite de bric et de broc et suspendue dans l’espace par des filets de pêche. Lors du vernissage, en écho aux événements en Roumanie, trois comédiens furent intégrés dans une performance. Première utilisation d’une bande-son (photos Willi Filz ).
Mars : Arlon, participation à l’ exposition collective sur le thème du »Bateau ivre ». Réalisation d’une grande toile en peinture gestuelle (245 x 150 cm).
Été : Participation à l’élaboration et la réalisation des décors du moyen- métrage «Couru d’avance» de X. Christiaens. Comédiens : Bénédicte Loyen et Olivier Gourmet.
27/10 au 18/11 : Seconde participation à “Europa ’90”. A cette occasion, l’Exécutif de la Communauté Germanophone acquiert un tableau.
novembre : Lauréat du Prix Charlemagne. La peinture sélectionnée est exposée au Centre culturel de Berneau (catalogue).
Engagé par le CREAHM pour participer à l’exploitation d’un extraordinaire carrousel de foire réalisé par des personnes porteuses de trisomie 21.
1991
01/01 au 13/01 : Participation à l’exposition “Iris 91” à l’Abbaye de Forest, Place St-Denis à Bruxelles. Réalisation d’une installation – laboratoire avec une sorte de missile pour dénoncer l’usage de gaz toxiques durant la guerre du Golfe. L’ensemble de l’installation renvoie sur le mur une ombre qui ressemble étrangement à un navire de guerre.
08/02 au 17/02 : Exposition personnelle intitulée “Logique de guerre” chez T.A.Z ASBL à Liège. Dans cet ancien dépôt de pharmacie, investigation des 3 étages en inaugurant une méthode de travail incluant l’énergie d’un lieu pour continuer à œuvrer dans l’espace durant toute la durée de l’exposition. De façon poétique, des matériaux récupérés dans l’hôpital de Bavière sont utilisés pour composer des installations dénonçant la guerre du Golfe (photos A. Jasinski).
Février : À Lille (FR), participation à l’événement “29 artistes plastiquent l’Aéronef”. Durant 4 jours et 3 nuits, action-painting sur des supports de récupération ( catalogue ).
Mars : Lauréat du Concours »Godecharles ». La peinture est exposée à Bruxelles.
16/03 au 29/05 : Participation au concours de sculpture monumentale organisée par le Musée de l’Université du Sart-Tilman. Dans le parc du château de Colonster à Liège, investit les anciennes niches à chiens et suspend dans un chêne attenant une chrysalide de forme humaine enrobée de feutre. Celle-ci surplombe un réseau de fils de laine convergeant vers le battant d’une cloche placée dans une des niches.
10/09 au 30/09 : Barcelone (ES) Participation à l’exposition “Quinze artistes belges à Barcelona”. Obtient de l’Ayuntamiento l’autorisation de récupérer dans les docks en démolition toutes sortes de matériaux. Durant un mois, réalise des installations éphémères en permanente évolution dans la cour de l’École des Beaux-Arts de Barcelone et plusieurs peintures sur de l’ambre concassée (catalogue et photos Umberto Rivas).
22/11 au 01/12 : Exposition personnelle au Kunst und Bühne à Eupen intitulée “Coal Age”
11 au 13/12 : A Roubaix (FR), participe à une exposition collective organisée par ART MAJEUR ASBL. Dans ces anciens bains municipaux, réalise dans le bassin pour enfants une pile Volta avec des pièces de monnaie de toute l’Europe et une performance picturale.
1992
19/04 : Performance dans le cadre «La nuit du sacrifice» organisée par le Cirque Divers à Liège. Durant six heures, s’enferme dans une sorte de »reliquaire » de 70 x 40 x 60 cm.
21/06 au 17/07 : Exposition personnelle intitulée “Le toit brisé” à TRACE ASBL à Liège. Réalise un radeau à partir du toit d’une vieille roulotte de chantier qui découpé et renversé, va être posé sur une structure utilisant deux réservoirs d’avion comme flotteurs (work in progress). Cet habitat de survie est propulsé par un moteur de 2 CV actionnant la roue à aubes (photos Thomas Chables).
1993
13/03 au 04/04 : Exposition avec Wielfried Gentke à la Stedelijke Academie voor Schone Kunsten à Bruges. Dans cette ancienne chapelle, l’installation est une châsse mobile maintenue en équilibre par une béquille. A l’intérieur, on peut distinguer à travers le grillage une jambe anatomique en plâtre.
09/04 au 23/05 : Participation à l’exposition “fünf aus der Deutschsprachigen Gemeinschaft von Belgien” au Warande à Turnhout. Durant deux semaines, travail dans l’espace pour réaliser des installations sur deux dialectiques : art – pouvoir en Afrique et art contemporain- primitivisme en Europe (catalogue).
23/05 au 30/06 : Participation à l’exposition “Entraxis” au Chiostro San Nicolo, Venise (IT). Cette exposition réunit des artistes qui tous abordent la dimension de l’éphémère dans leur démarche artistique. Réalisation d’ une installation autour du puits central avec des matériaux récupérés dans la ville et une performance dans l’eau de la lagune (catalogue).
26/06 au 10/10 : Participation à l’exposition “Kontakt ’93 SKULPTUREN” à Eupen. Réalise un habitat de survie en branches de saule tressées recouvertes de peaux tannées et suspendu dans un grand arbre du parc (catalogue).
1994
02/01 au 20/01 : Participation à l’exposition collective “Valises” au Musée d’Art Moderne de Liège. A la pointe de la presqu’île du Parc de la Boverie, le même abri en branches de saule est fixé à deux rangées d’anciens fûts en métal de 200l. Ce radeau de fortune sera emporté par les crues de la Meuse le 14 janvier 1994.
29/04 au 17/05 : Exposition personnelle à la galerie du Cirque Divers à Liège. Réalisation entre autres d’une bibliothèque mobile. L’aquarium surmonté d’un toit contient des registres et plans de locomotives récupérés dans les anciens Ateliers de la Meuse à Sclessin. Durant l’exposition, ceux-ci sont grignotés par des souris.
Automne : Assistant décorateur du film “HEY STANGER”.
1995
Février-avril : Assistant décorateur de l’artiste Johan Muyle pour deux court-métrages à Bruxelles.
18/05 au 25/06 : Participation à la rétrospective des 18 ans du Cirque Divers au Musée d’Art Moderne de Liège. Durant les quatre premiers jours de festivités, réalisation à l’extérieur du musée d’un vaisseau imaginaire à partir de son propre lit. Celui-ci sera introduit dans le musée le lundi 22 mai et l’installation sera acquise par la Communauté Germanophone.
10/11 au 29/11 : Exposition personnelle intitulée «Mater Amor Natalis» à l’Atelier St-Anne à Bruxelles. Installations basées notamment sur la cinétique, la production de sons et une mise en scène théâtralisée par l’éclairage. Une des installations inclut une peinture représentant un lion foulant le drapeau belge.
1996-2009
Conception et auto-construction d’une maison d’habitation dans les bois de Fraipont. Projet associant écologie, matériaux de récupération et sculpture.
Artiste indépendant
- Création d’une forge artisanale (mobilier, lampes, décoration) : avec en autre participation via l’AWEX au Salon des Artisans à Paris (du 14 au 16 mai 1999)
- Réalisation de deux sculptures monumentales en béton pour l’AWIPP à Charleroi (été 2000)
- Créateur de fontaines
- Initiation de forge au Creahm
- Création et aménagement de jardins japonais.
- Travail dans la restauration de maisons en privilégiant les techniques anciennes et matériaux écologiques.
1998
12/09 au 03/10 : Exposition avec Nathalie de Corte à la galerie FLUX à Liège.
1999
05/08 au 20/08 : Participation au Symposium de sculptures à Tavier. Chaque participant doit choisir un gros bloc de pierre et créer un banc qui sera installé sur un chemin de randonnée. Réalisation d’un banc taillé dans du granit qui par de grosses barres en fer forgé est suspendu au-dessus de l’imposante masse de pierre.
2000
15/07 au 15/08 : Avec Jacques Lecrompe, Georg Glaser et Michel Pirotte, cette équipe est invitée à créer une sculpture monumentale sur le quai de la Meuse à Fumay (FR). En hommage à l’activité industrielle locale, celle-ci réalise une barque de 7m de longueur remplie d’ardoises empilées. La forme de la structure est obtenue en soudant des paillasses à béton sur de grosses barres pliées.
2006
07/04 au 21/04 : Exposition personnelle (work in progress) intitulée »Le Jardin des Délices » à l’AN-VERT, Liège. Essai de traduire de façon contemporaine le célèbre tableau de J. Bosch. Le Jardin s’articule autour d’une fontaine alchimique dont la pierre a été sculptée par Denis Galle. Après avoir circulé sur un vaste plan horizontal recouvert de terre, plantes et objets précieux, l’eau tombe dans un puits qui dissimule une pompe. Durant toute l’exposition, cette grande installation va enchanter le public en abritant des animaux pas toujours discrets (orvet, salamandres et grenouilles). Performance et réalisation d’une peinture collective le jour du vernissage (vidéo B.Delvaux, photos Polenrot, A. Jasinski).
2007-2008
Investigation de l’ancien couvent de l’école Heidberg à Eupen. Durant deux années, travail en solitaire et réalisation près d’une soixantaine d’installations sur la dialectique art sacré- déclin. Dans une des nefs de la grande chapelle, le radeau acquis par la Communauté Germanophone en 1995 est remonté. Réalise aussi des peintures sur bois et partiellement brûlées. Une peinture circulaire sera acquise par la Communauté Germanophone. Ce travail se termine par une exposition ouverte au public du 13/09 au 21/09/2008 et dans laquelle l’artiste Pierre Doome est invité à participer (photos Thomas Chables).
2009
22/06 au 30/09 : Cette commande du Collectif du Lion ASBL s’inscrit dans un vaste projet d’art public intitulé «Un éléphant dans la ville». A partir d’un ancien char à foin, un majestueux éléphant est assemblé avec des matériaux de récupération. Tel un gardien vénérable d’une mémoire collective en péril, il recèle d’objets, outils et souvenirs du passé industriel liégeois (avec notamment à l’arrière une statue de Saint Eloy, Patron des forgerons et métallurgistes). Durant 5 jours, Place Saint-Étienne au cœur de Liège, ce Char – Autel recueille les objets apportés par la population et est décoré par des dessins d’enfants. Puis tout l’été, cette sculpture monumentale est exposée dans le Parc de la Boverie. L’évènement se clôture par un grand cortège dans le centre-ville.
16/09 au 17/10 : Participation à l’exposition collective aux Brasseurs, Liège sur la thématique de »l’ Émerveillement ». L’installation principale est un piano à queue renversé et suspendu par des câbles au plafond, rempli de terre, de plantes et d’objets pour enfants. Au centre, une statue d’un Bouddha »sous assistance oxygène » a été posée sur le clavier (catalogue + vidéo Chang Li).
05/011 au 21/11 : Expose dans la cave du squat »Le Passe Partout” à Liège une installation-fontaine intitulée : Le bureau de l’Évêque pervers. Réalisation le soir du vernissage d’une grande peinture collective (photos perdues).
23/12/2009 au 26/02/2010 : Voyage au Chili
2010-2011
Engagé comme conférencier par l’École Supérieure des Arts St-Luc (atelier-option sculpture).
2012-2013
Inaugure un long travail de photographe. Réalise une série de grands feux- sculptures dont certaines photos vont être imprimées en grande dimension et utilisées dans des installations ultérieures.
11/05 au 10/06 : Lauréat du concours national »La Collection » organisé par la RTBF. Expose au Bozar à Bruxelles une grande installation intitulée «Toma la Calle”. Celle-ci comprend d’une part une fontaine qui devait initialement fonctionner avec du coca (hélas, cela s’est avéré impossible car tout liquide est interdit à l’intérieur du bâtiment). Puis d’autre part, une brouette aux dimensions hors norme. De façon poétique, cet habitat de survie est muni d’un mât et dont la voile est une grande carte de l’Amérique latine. Le soir du vernissage, le public a réalisé une peinture sur un long rouleau de papier accroché aux murs.
29/09 au 27/10 : Participe à l’exposition collective intitulée »Héritages » dans la Galerie Flux qui réunissait cinq artistes autour de la thématique des mineurs immigrés de la région liégeoise. Dans le jardin, l’installation se compose d’une table en bois qui avec son ventre arrondi et sa tête stylisée évoque la forme d’une tortue. De façon surprenante, il semble qu’elle vient de pondre de gros œufs en charbon. Et cela dans un authentique vieux cercueil enfoui à ses pieds dans la terre. Une peinture intitulée »Le Gardien du feu » sera vendue à un collectionneur privé.
2013
12/01 au 29/01 : Pour fêter ses 50 ans, exposition personnelle au » Hangar » à Liège intitulée « La Séduction du Désastre ». L’installation principale comprend une caisse enregistreuse dont de l’huile de vidange coule hors de son tiroir-caisse. Nombreuses installations incluant de grands tirages de feux-sculptures. Durant la durée de l’exposition, l’artiste poursuit son travail dans tout l’espace. Une sculpture-aquarium, deux photos de grande dimension et la peinture intitulée » Le Bombardement d’Alep » seront acquises par un collectionneur privé.
Début 2013 : Entame l’écriture d’un roman de fiction qui relate l’initiation d’un Belge chez les indiens Mapuches au Chili et intitulé » La Colère de la Hache de pierre ».
2015-2016
09/2015 à 04/2016 : A Liège dans un entrepôt squatté de 2000 m2, travaille à de nombreuses installations et peintures en noir et blanc de grands formats. L’installation principale est un lourd radeau en bois et matériaux divers de récupération. Le mât – un ancien poteau électrique en métal – supporte une grande voile noire sur laquelle est inscrit en blanc les mots suivants : el oceano no es una basura (l’océan n’est pas une poubelle). L’imposant gouvernail de forme carrée est le photomontage « NO a la pesca industrial ». Cette exposition intitulée » El Santo Secreto » a été ouverte au public durant les vacances scolaires de Pâques. Beaucoup d’œuvres seront perdues fin avril lors de l’expulsion du squat.
3/06 au 5/06 : Participation au Musée St.Georges à l’évènement “En Piste” organisé par la Ville de Liège. Des photos du radeau réalisé dans le squat, plusieurs photomontages et l’installation intitulée ‘’kamikaze’’ sont exposées dans le stand de la galerie Fluxus. Lors du vernissage, performance picturale sur l’esplanade du musée.
2017
Novembre : achat d’un voilier de 32 pieds (qui sera appelé bien sûr »El Santo Secreto ») et durant trois années, navigation en Mer Méditerranée
2018-2019
De septembre 2018 à mai 2019 résidence à la VERBEKE FOUNDATION. Réalisation d’un monumental radeau avec notamment des éléments qui ont pu être sauvegardés du Sancto Secreto. Des billes de chemin de fer assemblées à mi-bois assurent la solidité de la structure. Comme dans une forêt, des mousses et fougères se sont incrustées dans les interstices du bois de chêne pour coloniser le pont avant. Le radeau emporte avec lui la brouette exposée au Bozar portant un bassin d’une petite mare en polyéthylène recyclé (symbole d’un micro écosystème à préserver). L’abri du capitaine de cette fantastique Arche est un imposant tonneau (cf.Diogène ?). Vu l’intérêt du public, il sera démonté puis placé de façon définitive dans le parc. Pour assurer un tant soit peu sa pérennité, le pont supérieur est alors protégé par une cabine.
Sur le voilier, écriture d’un recueil de poésie intitulé “El Canto del perro fiel”
2021-2022
De septembre 2021 à avril 2022 deuxième résidence à la VERBEKE FOUNDATION. A proximité du Sancto Secreto, réalisation avec de gros bambous d’un phare d’une hauteur de 14 m.
Il abrite au rez une fontaine dont la vasque en bois est un ancien moule de fonderie de 3m de diamètre. Une sorte de déesse archaïque de l’Océan (bulbe de fleur d’agave séché muni à son extrémité d’une palme de plongeur) est emprisonnée dans un filet de pêche suspendu. Celle-ci est arrosée par un mince filet d’eau (pompe) comme si on tentait d’empêcher son asphyxie. Sur le toit du premier étage, un énorme entonnoir et des rigoles (bambous fendus) assurent le renouvellement de l’eau (quand il pleut !). Celui-ci se compose de la chambre du gardien, d’un silo à graines et côté est, d’une terrasse à couvert. Enfin “de Vuurtoren” est équipé d’une éolienne, d’une boîte aux lettres et de façon irrationnelle d’une grue rudimentaire qui lève un pneu de camion déchiré sur lequel est inscrit le mot PAZ.
2023
4/02 au 11/03 : Pour fêter mes 60 ans, exposition personnelle (work in progress) à la galerie NEW SPACE à Liège intitulée “UN MUNDO NUEVO ?”. L’œuvre centrale est un igloo de 6,50 m de diamètre muni d’un poêle à bois. La rigidité de la structure métallique est assurée par 24 arceaux boulonnés à une épaisse tôle circulaire et percée en son centre pour laisser passer le conduit de cheminée. A l’intérieur – tel un peu comme dans une yourte- le poêle central, le lattage en fines languettes de bambou et les lourds rideaux de théâtre (en tissus de velours anti-feu M1) créent une ambiance chaleureuse et hospitalière. Avec ses bancs inévitablement disposés en cercle, l’igloo se veut être avant tout un lieu de rencontre et d’échanges – ouvert à des activités organisées par des associations locales. Inutile de mentionner que durant toute la durée de l’exposition, il a aussi servi de lieu de résidence à l’artiste. Création de nombreuses installations incorporant souvent un bulbe de fleur d’agave séché.
Avril : la sculpture WARNING WARMING installée de façon permanente sur un rond-point près de l’esplanade St.Léonard à Liège. Figure quelque peu anthropomorphique et archaïque, les yeux de ce haut bulbe d’agave sont bandés par un landau de cuir. Maintenu à sa rampe par une chambre à air de vélo, un long tuyau de chauffage avec sa vanne thermostatique a été planté dans la terre. Celle-ci est surmontée par une petite lampe solaire qui le soir venu éveille l’attention.
14/09 : Participation en tant que plasticien au Festival “FUTURE TECHNO MUSIC” à Doel. Montage de l’igloo au cœur de ce festival hors norme comme lieu de quiétude, de confort.
28/09 au 28/10 : Exposition collective à la galerie ESPACE TRIPHASÉ intitulée “SPECTERS OF THE FUTURE”. Pour l’occasion, l’igloo accueille à l’intérieur l’installation- vidéo de l’artiste Leo Luccioni.
2024
21/06 au 20/08 : Exposition collective à la galerie FLUX à Liège intitulée “AMOURAMOR”. Sur une grande partie du premier étage, des portes de frigo ont été disposées sur le plancher, laissant apparaître çà et là des morceaux de fourrures de divers animaux. L’œuvre centrale est une tête empaillée d’un grand kudu avec un vieux sommier en fer comme enfoncé de force dans sa corne restante. Accrochés ou projeté sur le mur – clefs de compréhension de cette allégorie de l’innocence du Peuple Palestinien- des photos. Prélevées dans un site internet organisant des safaris, elles sont des portraits de chasseurs posant fièrement près de leur victime. Retouché avec Photoshop, l’arrière-plan représente les ruines de Gaza. Une des plus petites œuvres est acquise par le collectionneur privé J. Gros-Jean.
30/08 au 08/09 : Deuxième participation à l’évènement “En Piste” – mais cette fois organisé par la Ville de Liège au Musée de la BOVERIE. Expose dans le stand de la galerie FLUX, des éléments de l’installation “FREE PALESTINE”.
novembre 2023 à mai 2024 : troisième résidence à la VERBEKE FOUNDATION à Stekene. Il s’agissait en fait de reprendre en main et d’achever un projet qui avait été abandonné depuis longtemps. Voilà pourquoi, la structure métallique (déjà existante) de cet igloo est un peu conique. D’un diamètre de 9 mètres, le recouvrement a nécessité l’emploi de 300 portes de frigo de dimensions différentes.